Jour de souffrance
Qu'est-ce qu'un jour de souffrance ?
Les jours de souffrance sont des ouvertures qui ne peuvent laisser passer que la lumière mais pas le regard. Elles se situent sur un mur non mitoyen, situé le long de la limite séparative avec le voisin. Ces fenêtres ne doivent pas pouvoir s'ouvrir, aucune vue ne doit être possible (la vitre doit donc être translucide) et des hauteurs légales doivent être respectées pour leur installation.
Quelle est la réglementation encadrant les jours de souffrance ?
Ces ouvertures sont encadrées par des règles spécifiques, définies par le Code civil et le Code de l’urbanisme, pour respecter les droits de vue et l'intimité des voisins. L'objectif principal des jours de souffrance est de fournir de la lumière naturelle dans des espaces qui ne peuvent pas être équipés de fenêtres classiques pour des raisons de proximité avec une propriété voisine. Ils n'apportent ni aération ni vue, leur fonction est strictement lumineuse.
Quelles sont les contraintes techniques des jours de souffrance ?
En termes de contraintes techniques, les jours de souffrance doivent respecter des dimensions limitées et être situés à une hauteur minimale d'environ 1,90 mètre par rapport au plancher de la pièce. Cela permet d'éviter toute vue directe vers l’extérieur, garantissant ainsi la préservation de la vie privée.
Où sont généralement situés les jours de souffrance ?
Ces ouvertures sont souvent utilisées dans des murs aveugles ou des façades qui ne peuvent comporter d'ouvertures conventionnelles, comme dans des couloirs, escaliers ou autres espaces où la lumière est nécessaire mais où la vue
sur la parcelle voisine doit être évitée.
Quels matériaux sont utilisés pour les jours de souffrance ?
Pour des raisons esthétiques et de fonctionnalité, les jours de souffrance sont souvent réalisés avec des matériaux translucides, tels que le verre dépoli ou des pavés de verre. Ils peuvent également comporter des grilles ou des barreaudages pour renforcer la sécurité tout en laissant entrer la lumière.